La glissade de l’été

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Mis en ligne le 19 mai 2021

Chaque été, la majorité des élèves oublient une partie des apprentissages réalisés à l’école durant l’année.

Les périodes d’interruptions scolaires prolongées, tel le congé estival, occasionnent une perte des acquis chez les élèves. Ce recul des apprentissages est plus ou moins important selon l’environnement dans lequel l’enfant ou le jeune évolue. En ce sens, certains élèves qui ont accès à des ressources ou activités d’enrichissement durant l’été ne vivent pas de recul et peuvent même faire des gains dans certains domaines.

 

La glissade de l’été, en quelques mots ?

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À découvrir en lien avec la glissade de l’été :

Lit de camp
Une initiative pour intégrer de façon simple et amusante des activités liées à la lecture dans la programmation des camps de jours

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Webinaire
Des expertes de la recherche et du terrain portent un éclairage sur la glissade de l’été, les jeunes particulièrement affectés, les risques engendrés par la crise sanitaire et les pistes d’action.

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Dans ce dossier :

Les fondements de la glissade de l’été | Les élèves les plus à risque d’en subir les effets | Les risques supplémentaires de la pandémie | Les pistes d’action, outils et ressources documentaires | Remerciements | Bibliographie


La glissade de l’été, en quelques mots

La glissade de l’été, ou le recul estival, fait référence à la perte des acquis scolaires qui se produit chez les élèves pendant les vacances d’été lorsqu’ils sont moins stimulés dans leurs apprentissages. Cette régression peut avoir des répercussions sur l’année scolaire suivante de l’élève, voire sur son parcours à long terme.

Un recul marqué pour tous en mathématiques, mais un recul en lecture et en écriture particulièrement préoccupant pour les élèves des milieux défavorisés

Les études révèlent que le recul est plus important en mathématiques qu’en lecture. Cela s’explique généralement par le fait, d’une part, que les occasions de pratiquer les mathématiques sont moins fréquentes pour tous pendant l’été et, d’autre part, que les apprentissages dans cette matière sont plus factuels ou procéduraux et ainsi plus propices à s’éroder sans pratique.

À l’inverse, la pratique de la lecture et de l’écriture est plus fréquente dans le quotidien à l’extérieur de l’école et se poursuit donc plus naturellement en période de congé. Toutefois, ces occasions de pratiquer et d’apprendre ne sont pas données à tous les élèves et c’est ainsi que les enfants et les jeunes issus des milieux défavorisés peuvent vivre un recul important quant à leur littératie. Il s’agit d’une situation qui peut créer des écarts préoccupants dans le recul estival des élèves.


Le rendement scolaire en lecture, écriture et mathématiques : un déterminant de la persévérance scolaire

Rappelons que la recherche a établi un lien entre un rendement faible en lecture, en écriture et en mathématiques et le risque de décrochage scolaire.

  • Des difficultés en lecture qui perdurent chez l’enfant de 7 ans multiplient par 4 le risque de décrochage scolaire à 15 ans[1].
  • Les mathématiques contribuent de façon importante au développement intellectuel. De plus, une relation a été établie entre le niveau de compétence en mathématiques de l’élève et le revenu d’emploi à l’âge adulte.

Plus le degré de compétence est élevé, moins les apprentissages se perdent

Plus le niveau de compétence de l’élève dans une matière est élevé, plus le niveau de rétention sans pratique sera grand, et ce, sans égard au type d’interruption.

Certains élèves subissent un recul plus marqué que d’autres durant l’été

Le recul estival est plus prononcé chez les élèves qui, lorsqu’ils ne fréquentent pas l’école, n’ont pas accès aux ressources ni aux expériences informelles qui leur permettraient de maintenir leurs acquis (ex. : lire des livres, fréquenter une bibliothèque, participer à des activités culturelles, fréquenter un camp de jour de qualité permettant de faire des apprentissages, bénéficier de supervision parentale ainsi que d’un environnement structuré et sécuritaire, etc.).

Ces inégalités dans la possibilité de pratiquer et d’apprendre durant l’été contribuent de façon importante à creuser les écarts de réussite entre les élèves plus vulnérables et ceux qui sont moins à risque, et participent à accroitre les inégalités socioéconomiques entre les mieux et les moins nantis.


Attention

Une étude récente suggère que le plus grand prédicteur de la perte estivale des acquis serait l’ampleur des gains réalisés au cours de l’année scolaire. Ainsi, plus un élève aurait appris, plus il serait susceptible de prendre du recul pendant le long congé, quel que soit son statut socioéconomique[2].

 

Qui sont les élèves les plus à risque de subir un recul ?

  • Les élèves issus des milieux défavorisés
  • Les élèves allophones
  • Les élèves en difficulté d’apprentissage
Les élèves de milieux défavorisés

La majorité des élèves subissent des pertes équivalentes en mathématiques au cours de l’été, et ce, quel que soit leur statut socioéconomique[3].

Toutefois, alors que les élèves mieux nantis arrivent généralement à maintenir leurs acquis en lecture ou peuvent même faire des gains dans cette matière durant le long congé grâce à davantage d’occasions de lire et d’écrire, les élèves de statut socioéconomique plus faible voient leurs compétences diminuer dans ce domaine.

Les élèves des milieux défavorisés, qui ont généralement moins accès que leurs pairs aux activités d’apprentissage informelles à la maison et dans leur communauté, se retrouvent ainsi désavantagés quant au maintien de leurs connaissances.


Attention

Les effets du retard que les élèves plus démunis prennent durant l’été peuvent s’accumuler tout au long du parcours scolaire, de sorte que l’écart entre les élèves mieux et moins nantis augmente avec le temps.

« Comparativement à leurs pairs de milieux défavorisés, l’avantage des élèves de milieux favorisés en matière de résultats et de persévérance scolaire proviendrait donc en proportion substantielle de l’accumulation d’expériences d’apprentissage supérieures, été après été (Alexander et al., 2007). »

‒ Article La perte des acquis pendant les interruptions scolaires

Un écart qui peut représenter plus d’une année d’éducation

Lorsque l’on regarde au-delà du recul estival et que l’on compare les résultats de l’enquête PISA[4] chez les jeunes de 15 ans, on constate que l’écart des compétences en lecture et en mathématiques entre les élèves du statut socioéconomique le plus élevé et ceux du plus faible représente en moyenne plus d’une année d’éducation[5].

Les élèves allophones

Pour les élèves qui n’ont pas le français comme langue maternelle, les vacances d’été peuvent réduire de façon importante les occasions d’apprendre et de socialiser en français. Les acquis réalisés dans la langue d’enseignement pendant l’année scolaire pourraient donc s’en trouver fragilisés, faute de pratique.

Les élèves en difficulté d’apprentissage

Bien qu’il en soit peu question dans la littérature, il est permis de penser que les élèves qui vivent des difficultés à l’école pourraient aussi être grandement affectés par la perte estivale des acquis.

En effet, pour ces élèves qui doivent déjà relever plusieurs défis afin de progresser dans leurs apprentissages, le recul qui s’opère pendant l’été risque de s’additionner au retard déjà accumulé et de devenir un obstacle de plus à leur réussite éducative.

Il importe cependant de rappeler l’incidence prépondérante du milieu socioéconomique sur la perte estivale des acquis. En ce sens, le statut socioéconomique joue sans doute un rôle plus grand que les difficultés sur le plan scolaire, du fait que l’élève en difficulté issu d’une famille favorisée est plus susceptible de recevoir au cours de l’été un soutien qui diminuera son retard.

Cela permet toutefois de suggérer que les élèves en difficulté provenant de familles à faible revenu risquent de vivre le recul le plus prononcé, puisqu’ils cumulent deux facteurs de risque.

Qu’entend-on par les inégalités dans les occasions de pratiquer et d’apprendre ?

Les réalités de l’environnement familial et de la communauté dans lesquels les élèves évoluent font que ces derniers peuvent vivre des différences importantes quant à :

  • L’engagement des parents
    (Niveau d’éducation permettant au parent de s’investir davantage, disponibilité d’un parent monoparental, encadrement et pratiques parentales, etc.)
  • L’accès à des ressources favorisant les apprentissages
    (Livres, ordinateurs, connexion Internet, transport, etc.)
  • L’accès à des activités d’enrichissement
    (Fréquentation de bibliothèques, visites de musées, participation à des camps, etc.)


Attention

Les difficultés d’accès aux technologies (ordinateur, connexion Internet, etc.) peuvent aussi contribuer à accentuer la glissade d’été chez certaines populations d’élèves.

 

Un phénomène exacerbé par la pandémie : glissade de l’été + glissade COVID-19

Fermeture des écoles | Fracture numérique | Fréquentation prolongée des classes d’accueil

La crise sanitaire laisse présager une glissade plus importante dans le contexte actuel. En effet, si l’on additionne le recul estival à la perte des acquis que le contexte pandémique peut engendrer, il est plausible de s’attendre à un recul plus marqué (en raison, notamment, de la fermeture des écoles, des inégalités dans la durée des classes en ligne, du ralentissement dans les apprentissages, des occasions de socialisation réduites et de l’addition des facteurs de stress que la crise sanitaire occasionne; en ce qui a trait à ces derniers, il importe de rappeler qu’ils affectent particulièrement les familles à faible revenu).

La fermeture des écoles : des répercussions qui accentuent le recul des élèves

Lorsque l’on additionne la durée des fermetures des écoles du grand confinement à celle des vacances d’été, on peut dire que les élèves montréalais ont vécu une interruption continue de 5 mois durant l’année scolaire 2019-2020. Il est donc vraisemblable de s’attendre à ce que les effets de cette longue interruption se reflètent dans leur scolarisation à moyen et long termes.

À ce sujet, selon une enquête québécoise menée auprès de 175 enseignantes et enseignants, 78% des répondants ont constaté que les élèves ont repris l’école à la rentrée 2020 « avec des habiletés plus faibles en lecture[6] » que les années précédentes.

Considérant ce qui a été établi plus haut, des répercussions encore plus grandes sont à craindre quant à la situation des élèves à risque.

Une fracture numérique qui réduit l’accès aux apprentissages et accroit les écarts

Les inégalités d’accès aux technologies, que ce soit en matière d’équipement, de connexion Internet adéquate ou de capacité à utiliser les technologies, peuvent contribuer au retard de certains élèves.

Avec le passage à l’éducation en ligne, à la fois pour tous les élèves durant le confinement et dans le cadre de l’enseignement virtuel en alternance pour les élèves des 3e, 4e et 5e secondaire, la fracture numérique peut avoir exacerbé ces retards.

Pour tenter de minimiser ceux-ci, les centres de services scolaires ont organisé des prêts d’équipement afin d’outiller les familles dans le besoin. Toutefois, les élèves qui devront remettre le matériel à la fin de l’année scolaire risquent ainsi de ne pas avoir accès aux activités qui seront encore offertes en ligne cet été.


Le développement des habiletés technologiques pour réduire les écarts

La fracture numérique fait également que les élèves qui n’ont jamais eu accès à un ordinateur à la maison n’ont pas pu développer leurs habiletés technologiques. Par conséquent, plusieurs ont eu besoin d’un accompagnement pour utiliser les équipements et les logiciels qui leur ont été prêtés afin de pouvoir participer à l’école en ligne. Réduire les écarts chez ces élèves, durant l’été comme pendant l’année, passe donc aussi par l’éducation aux technologies.


Un passage plus long en classe d’accueil pour les élèves de l’immigration récente

Les élèves issus de l’immigration récente qui fréquentent les classes d’accueil et qui ont été isolés à la maison lors du confinement du printemps 2020 ont eu encore moins de contacts avec la langue française et la culture de leur pays d’accueil que durant la coupure estivale habituelle, et ce, pour une période encore plus longue. Pour ces élèves, les événements de la dernière année laissent présager un passage plus long que la normale dans les groupes d’accueil.

Les conséquences que ce retard laisse entrevoir sont d’autant plus préoccupantes quand on sait que les adolescents issus de l’immigration récente qui ont un retard dans leur cheminement scolaire risquent de devoir terminer leur scolarité secondaire à l’éducation des adultes.

 

Pistes d’action, outils et documentation

Pistes d’action | Outils | Documentation

Pistes d’action

Il existe plusieurs façons de contribuer à favoriser le maintien des acquis des élèves durant le congé estival.

Activités estivales d’enrichissement

Pour certains jeunes, la situation requiert une intervention de nature plus éducative, comme des camps pédagogiques. Pour le présent dossier, nous nous concentrerons cependant sur des exemples d’activités ludiques faisant appel à la littératie et à la numératie.

Lorsque réalisées de façon optimale, les activités estivales d’enrichissement peuvent aider à atténuer la perte des acquis chez tous les élèves, et particulièrement chez les élèves qui sont les plus à risque de subir un retard.

Il importe de souligner qu’il ne s’agit pas nécessairement ici d’activités de rattrapage ni de programmes d’enseignement, mais plutôt d’occasions d’apprentissages informels et amusants qui permettent de stimuler les élèves à l’extérieur du cadre scolaire.

Concrètement, l’intégration d’activités ludiques de littératie et de numératie dans le quotidien des élèves durant la période estivale peut vouloir dire, entre autres :

[Littératie et numératie | Littératie | Numératie]

Littératie et numératie

  • Jouer à des jeux de société
  • Faire des recettes
  • Faire un jeu en ligne pour apprendre le codage
  • Visiter un musée
  • Faire une activité de robotique
  • Réaliser une présentation PowerPoint sur une œuvre, un artiste, un thème, etc.
  • Tenir un kiosque de mini-entreprise
  • Regarder des tutoriels sur le tissage, la couture, etc., et suivre les instructions

Littératie

  • Écrire un roman, une bande dessinée, un slam, etc.
  • Faire une œuvre d’art à partir d’un texte
  • Créer un kiosque d’exposition
  • Créer une pièce à partir d’une histoire
  • Animer un livre
  • Faire un court métrage inspiré d’une œuvre
  • Écrire une carte postale à ses grands-parents
  • Utiliser les médias sociaux pour commenter ses lectures

Numératie

  • Jouer aux échecs
  • Faire une vente-débarras
  • Construire une cabane à oiseaux
  • Organiser une collecte de fonds
  • Fabriquer des chandelles
  • Faire des expériences scientifiques
  • Organiser une chasse au trésor géolocalisée

Et, bien sûr, rendre disponible des lectures de tous genres, sur différents sujets et sur différents supports (tablette, livre, ordinateur, revue, affiche, etc.) : des articles de jeux scientifiques, des romans pour tous les gouts, des mangas, des paroles de chanson, des blogues, des biographies, des albums illustrés, etc.


Les chercheuses qui ont rédigé l’article La perte des acquis pendant les interruptions scolaires (mai 2020) ont aussi proposé les pistes de solution suivantes sur la base d’écrits scientifiques :

Revoir le calendrier scolaire

Modifier le calendrier afin d’éviter les interruptions prolongées ou accroitre le nombre d’heures d’enseignement quotidien durant l’année scolaire.

Dépister les jeunes à risque

Quelle que soit la piste d’action adoptée, la détermination et l’accompagnement des élèves à soutenir en priorité sont incontournables dans la mise en œuvre des initiatives, tout au long de l’année et aussi durant l’été.


Outils
Documentation

REMERCIEMENTS

MERCI À NOS EXPERTS POUR LEUR CONTRIBUTION À LA RÉVISION DE CE DOSSIER :

Jasmine Gobeil-Bourdeau, Ps.éd.

Candidate au doctorat en psychoeducation
Université de Sherbrooke

Chercheuse postdoctorale
Groupe de recherche sur les environnements scolaires
Chaire de recherche du Canada sur l’école, le bien-être et la réussite éducative des enfants, École de psychoéducation, Université de Montréal

Kristel Tardif-Grenier, Ph.D., Ps.éd.

Professeure
Département de psychoéducation et de psychologie, Université du Québec en Outaouais

Chercheuse
Institut universitaire Jeunes en difficulté

Frédéric Guay, Ph.D.

Titulaire
Chaire de recherche du Canada en motivation, persévérance et réussite scolaires
Département des fondements et pratiques en education, Université Laval

 


Notes

[1] Virginie Nanhou, Hélène Desrosiers, Karine Tétreault et Frédéric Guay. La motivation en lecture durant l’enfance et le rendement dans la langue d’enseignement à 15 ans, Volume 8, fascicule 3, Institut de la statistique du Québec (ISQ), novembre 2016 [https://bdso.gouv.qc.ca/docs-ken/multimedia/PB01600FR_lecture_enfance_H00F00.pdf]

[2] Megan Kuhfeld, Rethinking summer slide: The more you gain, the more you lose, June 6, 2019, Kappan Online [https://kappanonline.org/rethinking-summer-slide-the-more-you-gain-the-more-you-lose/]

[3] Rappelons que les occasions de pratiquer les mathématiques sont moins fréquentes pour tous pendant l’été et que les apprentissages dans cette matière sont plus faciles à oublier puisqu’ils sont plus factuels.

[4] Le test PISA de l’OCDE évalue chaque trois ans les compétences des élèves de 15 ans, et ce, à travers le monde.

[5] Catherine Haeck, L’impact des fermetures d’école sur la réussite éducative des élèves, présentation dans le cadre MidiWebinaire du CIQSS, Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales, 15 décembre 2020 [https://youtu.be/l5poCPrDMJg]

[6] Turcotte, C., Giguère, M.H. ET Prévost, N. (2021). Le point de vue des enseignantes et des enseignants du primaire sur la compétence à lire et à écrire de leurs élèves en contexte pandémique depuis septembre 2020. Équipe de recherche ADEL (Apprenants en difficulté et littératie), département d’éducation et formation spécialisée, Université du Québec à Montréal. [https://adel.uqam.ca/wp-content/uploads/2021/02/D-18096%20-%20Document_Point-de-vue-enseignant_VF-Web.pdf?_t=1614448101]


 

Bibliographie

Cooper, Harris, Kelly Charlton, Scott Greathouse, James Lindsay et Barbara Nye. « The Effects of Summer Vacation on Achievement Test Scores: A Narrative and Meta-Analytic Review », Review of Educational Research, vol. 66, 1996, p. 227-268 [https://journals.sagepub.com/doi/10.3102/00346543066003227]

Véronique Dupéré, Isabelle Archambault et Kristel Tardif-Grenier, La perte des acquis pendant les interruptions scolaires, Réseau réussite Montréal, 7 mai 2020 [https://www.reseaureussitemontreal.ca/dossiers-thematiques/covid-19-et-reussite-educative/la-perte-des-acquis-pendant-les-interruptions-scolaires]

Catherine Haeck, L’impact des fermetures d’école sur la réussite éducative des élèves, présentation dans le cadre MidiWebinaire du CIQSS, Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales, 15 décembre 2020 [https://youtu.be/l5poCPrDMJg]

Megan Kuhfeld, Rethinking summer slide: The more you gain, the more you lose, June 6, 2019, Kappan Online [https://kappanonline.org/rethinking-summer-slide-the-more-you-gain-the-more-you-lose/]

Jean-Frédéric Lemay, Rapport d’évaluation Lire au camp, JFL consultants, décembre 2020

Ministère de l’Éducation. Mathématiques, chapitre 6 : Domaine de la mathématique, de la science et de la technologie [http://www.education.gouv.qc.ca/enseignants/pfeq/primaire/domaine-de-la-mathematique-de-la-science-et-de-la-technologie/mathematique/]

Virginie Nanhou, Hélène Desrosiers, Karine Tétreault et Frédéric Guay. La motivation en lecture durant l’enfance et le rendement dans la langue d’enseignement à 15 ans, Volume 8, fascicule 3, Institut de la statistique du Québec (ISQ), novembre 2016 [https://bdso.gouv.qc.ca/docs-ken/multimedia/PB01600FR_lecture_enfance_H00F00.pdf]

Suarez, Ruby, « When School Is Online, The Digital Divide Is Greater » (2020). Capstone Projects and Master’s Theses. 973. [https://digitalcommons.csumb.edu/caps_thes_all/973]

Turcotte, C., Giguère, M.H. ET Prévost, N. (2021). Le point de vue des enseignantes et des enseignants du primaire sur la compétence à lire et à écrire de leurs élèves en contexte pandémique depuis septembre 2020. Équipe de recherche ADEL (Apprenants en difficulté et littératie), département d’éducation et formation spécialisée, Université du Québec à Montréal. [https://adel.uqam.ca/wp-content/uploads/2021/02/D-18096%20-%20Document_Point-de-vue-enseignant_VF-Web.pdf?_t=1614448101]