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Le décrochage scolaire présente un risque véritable pour la vitalité des entreprises montréalaises et l’économie de la région.

Conséquences du décrochage | Aspirations professionnelles : moteur de persévérance | Agir en tant qu’entreprise


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Une fiche thématique mettant en lumière les principales notions à retenir pour favoriser la réussite éducative des jeunes en emploi.


Les parcours alliant les études et le travail en réponse à la pénurie de main-d’œuvre

Couverture - Étude Persévérance scolaire et conciliation études-travail : une piste de solution à la pénurie de main-d’œuvrePlusieurs employeurs montréalais sont durement frappés par la pénurie de main-d’œuvre alors que 40 000 postes étaient vacants à la fin de 2018. Une nouvelle étude met cette réalité en lumière et propose des pistes d’orientations à la portée des entreprises pour éviter que le plein emploi pose un risque pour la diplomation des élèves et assurer que la métropole aura la main-d’œuvre qualifiée dont elle a besoin. Parmi celles-ci : favoriser la persévérance scolaire et la conciliation études-travail.

Consultez les faits saillants | Consultez l’étude


Décrochage scolaire : pas sans conséquences pour les entreprises

Pénurie de main-d’œuvre qualifiée

D’une part, les emplois les plus en demande sont ceux qui exigent une formation professionnelle, collégiale ou universitaire.

-> Le décrochage scolaire menace donc la formation de la main-d’œuvre dont Montréal a besoin pour maintenir une économie prospère.

D’autre part, la pénurie de main-d’œuvre actuelle, qui facilite l’accès à des emplois peu ou pas qualifiés à un salaire plus élevé, pourrait inciter un élève en difficulté à quitter les études pour travailler à temps plein.

Les prévisions du marché du travail signalent toutefois que la part des emplois peu qualifiés est appelée à diminuer, en partie en raison de l’automatisation, alors que le nombre de postes exigeant davantage d’études augmentera.

-> Il est ainsi primordial de favoriser la persévérance scolaire des jeunes afin d’assurer que la métropole aura la main-d’œuvre qualifiée dont elle a besoin.

Diminution de la performance et de la concurrence face au marché international

Le marché montréalais se caractérise par une économie du savoir. Il s’agit d’une économie qui repose avant tout sur un capital humain qualifié.

Or, Emploi-Québec cite le taux décrochage scolaire élevé parmi les facteurs compromettant la qualité de la main-d’œuvre à Montréal.

Il est donc primordial de miser sur la réussite des jeunes afin d’avoir les ressources humaines nécessaires pour la compétitivité de Montréal sur le plan international.

Fragilisation de l’économie et pression sur les finances publiques

Les conséquences économiques du décrochage scolaire sont considérables.

Selon l’étude Persévérance scolaire et conciliation études-travail : une piste de solution à la pénurie de main-d’œuvre (2019), les coûts qui seront engendrés par l’abandon scolaire projeté pour 2019-2020 dans les cinq commissions scolaires de l’île de Montréal incluent :

  • Une perte de revenus de 261,7 millions $ pour les décrocheurs
  • Un manque à gagner de 72,0 millions $ en recettes fiscales pour le gouvernement
  • Une perte de 593 millions $ pour l’économie montréalaise

(Coûts calculés sur l’ensemble de la vie active des décrocheurs)

Le revenu inférieur des décrocheurs, les cotisations fiscales moindres et l’utilisation plus importante des services sociaux sont parmi les conséquences ayant un coût notable pour la société.

Image de l'infographie sur le coût du décrochage scolaire

 

 

Téléchargez l’infographie complète.

 

 

Coûts d’une baisse de 20 % dans le raccrochage

Si l’attrait que la pénurie de main-d’œuvre confère au marché du travail réduit le raccrochage, qui est une part importante de la diplomation au Québec, cela augmentera davantage le coût du décrochage.

Une baisse de 20 % dans le raccrochage portera à :

  • 350,4 millions $ la perte de revenus pour les décrocheurs
  • 92,8 millions $ le manque à gagner en recettes fiscales pour le gouvernement

 

Aspirations professionnelles : moteur de persévérance

La création de projets d’avenir est un atout considérable pour accroître la motivation des élèves et les aider à persévérer.

Ainsi, intervenir sur les aspirations scolaires et professionnelles au moyen de la découverte des métiers peut générer plusieurs retombées positives, dont :

  • Favoriser la motivation en donnant un but à atteindre
  • Aider à traverser les périodes durant lesquelles l’élève pourrait être tenté d’abandonner
  • Initier les jeunes des milieux défavorisés à de nouvelles possibilités qu’ils n’auraient peut-être pas considérées comme étant à leur portée

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