Pour une égalité filles-garçons en persévérance scolaire

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Les élèves qui adhèrent le plus aux stéréotypes sexuels sont ceux qui décrochent le plus.

Par conséquent, les chances de réussite scolaire s’améliorent quand on diminue les références aux stéréotypes sexuels chez les jeunes.

La socialisation sexuée | La socialisation sexuée et l’école | La persévérance scolaire et le genre | Le décrochage scolaire des garçons et des filles | Le décrochage des filles: des conséquences lourdes | La situation à Montréal | Pistes d’action | Outils et documentation | Infographie sur le décrochage scolaire des filles

*Dernière mise à jour : 18 mars 2024 (mise à jour partielle)


Le saviez-vous ?

  • Nous avons toutes et tous des attitudes et des attentes différentes (bien souvent inconscientes) vis-à-vis des enfants selon leur sexe.
  • Cette socialisation différente renforce les stéréotypes sexuels chez les enfants qui les intériorisent.
  • Les garçons et les filles qui adhèrent le plus à ces stéréotypes sont ceux qui décrochent le plus.

 

À L’origine des inégalités : la formation des stéréotypes sexuels

Un stéréotype sexuel est l’attribution de rôles, de comportements ou de caractéristiques à des personnes en fonction de leur sexe, sans égard à leur individualité.

Généralement, on s’attend à ce que…

 Les garçons   Les filles
  • Soient très actifs et occupent l’espace
  • Soient impulsifs
  • S’intéressent aux sports et à la compétition
  • S’intéressent aux machines
  • Etc.
  • Soient calmes et discrètes
  • Soient propres et soignent leur apparence
  • Prennent soin des autres
  • S’investissent dans le maternage
  • Etc.

Pendant l’enfance, les valeurs, normes, codes symboliques et conduites, véhiculés par l’entourage et l’environnement, sont appris et intériorisés.

La socialisation ne passe pas seulement par les interactions (avec les adultes et les pairs), mais aussi par l’environnement différencié offert aux filles et aux garçons (ex.: vêtements, jouets, films, livres, etc.).

Cette socialisation différente (interaction, environnement) conduit à des rapports sociaux inégaux entre les hommes et les femmes.


Le saviez-vous ?
L’intériorisation des stéréotypes sexuels varie d’un individu à l’autre :

  • Plus les parents ont un niveau d’études élevé, moins les enfants adhèrent aux stéréotypes sexuels.
  • Les stéréotypes masculins étant plus valorisants, les garçons auraient tendance à y adhérer plus que les filles, à qui on présente des stéréotypes plus limitatifs.
  • Les enfants les plus vulnérables adhéreraient de façon plus forte aux modèles de comportements stéréotypés, ce qui accentue cette vulnérabilité.

 

"Que donneriez-vous comme jouet à une petite fille ? "

Des chercheurs déguisent le petit Arnaud en fille et invitent trois adultes à lui proposer des jouets. Que vont-ils choisir.., Moi Jane, toi Tarzan - émission Specimen, 11 mai 2011

 

La socialisation sexuée : conséquences et attentes à l’école

Le parcours scolaire des jeunes est influencé par la socialisation sexuée et il importe de souligner que les attentes que l’on témoigne envers les garçons et les filles dès leur entrée à l’école peuvent avoir une incidence tout au long de leur cheminement.

Expérience scolaire

Les filles et les garçons voient et « vivent » l’école différemment en raison des attentes différentes que nous avons envers eux.

Chez les garçons

Les normes sociales amènent les garçons à être moins engagés à l’école.

  • moins socialement acceptable de montrer un intérêt pour le travail scolaire
  • culture du jeu davantage présente
  • transgression perçue comme virile

Certains garçons opposent fortement l’école et leur vie en dehors de l’école.

Chez les filles

Les filles opposent moins leur univers juvénile (univers sociaux et culturels des jeunes) et l’école.

Pratiques pédagogiques

Les études démontrent que les enseignants ont tendance à adapter leur enseignement aux différences perçues entre les filles et les garçons, ce qui présente le risque de renforcer les stéréotypes associés à chaque sexe.

"Pour 72 % des personnes interrogées […], les élèves ont des modes d’apprentissage distincts en fonction de leur sexe."

 

Globalement…

Les garçons : Les filles :
Reçoivent plus d’attention que les filles (encouragements, critique, écoute) et reçoivent une attention plus vive lorsque turbulents. Sont plus invisibles en classe et soumises à l’autorité.
 Sont davantage évalués par rapport au contenu et à la performance (habileté, intelligence, don, créativité). Sont davantage évaluées par rapport à la forme (belle écriture, présentation soignée, bonne conduite, travail).
Sont davantage sollicités pour des tâches physiques. Sont davantage sollicitées pour une aide pédagogique auprès de l’enseignante ou de l’enseignant ou auprès d’autres élèves.
Reçoivent plus de sanctions que les filles. Reçoivent moins de sanctions que les garçons.
Motifs de punitions masculins : indiscipline, insolence, incivilités, dégradation, violence. Motifs de punition féminins : retard dans les travaux, bavardage, cellulaires, tabagisme.

Source : Conseil du statut de la femme, L’égalité entre les sexes en milieu scolaire, 2016


77 futurs enseignants sont invités à commenter des dossiers scolaires fictifs identiques.

Dossiers ayant un nom féminin : les difficultés sont perçues comme étant liées à la compréhension générale de l’élève.

Dossiers ayant un nom masculin : les mêmes difficultés sont perçues comme étant liées au comportement de l’élève.

Conseil du statut de la femme, L’égalité entre les sexes en milieu scolaire, 2016


Activités parascolaires

Les activités physiques, sportives ou culturelles sont fondamentales à plusieurs éléments liés à la réussite éducative, dont le développement des jeunes, leur bien-être, leur estime de soi et leur épanouissement.

Cependant, l’offre d’activités diffère souvent selon le sexe : par exemple, les activités physiques et sportives sont plus souvent proposées aux garçons et les activités artistiques et socioculturelles aux filles.

L’une des conséquences de ceci est qu’à partir de 12 ans, les filles diminuent graduellement la pratique des sports et loisirs, tandis que les garçons demeurent plus actifs que les filles, quel que soit leur groupe d’âge.

Type d’activité Garçons Filles
 

Pratiqué uniquement des activités sportives

15 % 8 %
Pratiqué uniquement des activités socio-culturelles 7 % 16 %
 

Pris part à des activités sportives

81 % 72 %
 

Participé à des activités liées à l’informatique

41 % 25 %
 

Participé à des activités de bénévolat

31 % 47 %
 

Participé à des activités liées aux jeux vidéo

55 % 28 %

Le saviez-vous ?

Chez les filles, la prise de décision d’exercer une activité physique ou sportive est d’abord motivée par le sentiment d’appartenance à un groupe, à un réseau social, alors que, chez les garçons, il s’agit d’abord d’un désir de performer.


"C'est quoi, un sport « de filles » ?"

Des athlètes masculins se prononcent sur la conception genrée des sports, La Presse - 21 mars 2018

 

La persévérance scolaire et le genre

86,1 % des élèves montréalais ont obtenu leur diplôme d’études secondaires en 2022.

  • Garçons : 82,3 %
  • Filles : 90,2 %

Les déterminants de la persévérance scolaire

Un regard genré sur quelques facteurs qui ont une incidence sur le parcours scolaire des jeunes.

Conduites sociales et comportementales

Garçons Filles
L’adhésion à la valeur de la réussite scolaire est moins évidente

Certains garçons rejettent les valeurs véhiculées par l’école

S’investissent davantage dans leurs relations grâce à diverses activités sociales

Font davantage coexister les univers juvéniles (univers sociaux et culturels des jeunes) et scolaires

 

Estime de soi  

Garçons Filles
14 % des garçons ont un niveau faible d’estime de  soi

Niveau plus élevé d’efficacité personnelle globale, surtout en 4e et 5e secondaire

24 % des filles ont un niveau faible d’estime de  soi

 

 

Aspirations scolaires et professionnelles

De manière générale, les garçons ont de moins grandes aspirations scolaires et professionnelles que les filles, alors que c’était l’inverse il y a 30 ans.

 

Gestion du temps et des priorités (conciliation études-travail)

Garçons Filles
Accordent moins de temps aux devoirs et à la lecture S’investissent plus que les garçons dans leurs études et ont plus d’expérience en lecture

 

Transitions (passage du primaire au secondaire)

Les filles sont plus sensibles aux discontinuités de leurs réseaux sociaux et sont donc plus vulnérable aux transitions.

 

Le décrochage scolaire… chez les garçons et chez les filles

En 2021, 17,4 % des jeunes montréalais ont décroché avant d’avoir obtenu un premier diplôme.

  • Garçons : 20,3 %
  • Filles : 14,5 %

L’échec scolaire des garçons est souvent opposé à la réussite des filles. Cependant, en parlant ainsi, on oublie les garçons qui réussissent et les filles qui échouent.

En effet, des filles sont aussi touchées par le phénomène de décrochage scolaire. De plus, là où le taux de décrochage est élevé chez les garçons, il est aussi élevé chez les filles.

Les motifs de décrochage scolaire

Raisons d’avoir quitté l’école évoquées par les décrocheurs canadiens, 2002 :

table_motif_decrochage_petitSource : RAYMOND, Mélanie, Décrocheurs du secondaire retournant à l’école, Division de la culture, tourisme et centre de la statistique de l’éducation, Ottawa, Gouvernement du Canada, 2008. Données  de l’Enquête auprès des jeunes en transition, Statistique Canada.

Toutefois, certains motifs sont plus rapportés par un sexe que par l’autre :

Garçons Filles
  • Suspension
  • Expulsion
  • Recherche de plaisir à l’extérieur de l’école
  • Désir d’apprendre un métier
  • Venue d’un enfant
  • Difficultés familiales
  • Problèmes personnels
-> Des causes bien visibles, principalement liées aux confrontations et au sentiment de compétence. -> Des causes personnelles souvent peu visibles à l’école.

 

"Afin de mieux soutenir la persévérance des filles, il est nécessaire de bien cerner les facteurs qui les affectent plus que les garçons."

Véronique Dupéré, professeure agrégée à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal, Sommaire : Circonstances entourant le décrochage scolaire des filles et des garçons

 

Au Québec :

  • La fragilité des dimensions relationnelles comme l’adversité familiale (difficultés relationnelles au sein de la famille) est un facteur important dans le décrochage des filles.
  • Le manque de soutien en général est évoqué par les filles comme un facteur de décrochage. Beaucoup de décrocheuses ont le sentiment « d’avoir été laissées à elles-mêmes, voire abandonnées ».

Au Canada :

  • Deux fois plus de jeunes hommes que de jeunes femmes ont déclaré avoir décroché par désir ou besoin de travailler.
  • Quatre fois plus de jeunes femmes que de jeunes hommes ont déclaré avoir quitté l’école pour des raisons personnelles (prendre soin d’un enfant ou se préparer à en prendre soin, régler des problèmes de santé ou des problèmes à la maison).

 

"Non seulement le décrochage est lié à des stéréotypes [sexuels], mais il les renforce. "

Le décrochage scolaire, intimement lié aux stéréotypes, Xavier Brouillette - Émission «Le 15-18» – Radio-Canada Première

Le décrochage scolaire des filles : des causes peu visibles

En plus d’avoir des difficultés scolaires, les filles qui décrochent seraient davantage touchées que les garçons par les facteurs psychologiques ou les problèmes familiaux :

  • Estime de soi
  • Anxiété, dépression
  • Problèmes familiaux
  • Manque de soutien parental
  • Grossesse
  • Violence et inceste
  • Victimisation par les pairs
  • Etc.

Ces facteurs personnels sont souvent peu visibles à l’école et, par conséquent, les mesures de prévention du décrochage scolaire en tiennent peu compte.

Qui plus est, le décrochage scolaire des filles est peu documenté, ce qui contribue à masquer le phénomène, le rendant encore plus invisible socialement.

Le processus de raccrochage scolaire : plus ardu chez les filles

Certains obstacles au raccrochage scolaire concernent surtout les femmes :

  • Les difficultés liées à la conciliation études-famille, les responsabilités familiales incombant encore davantage aux femmes
  • La précarité financière, celle-ci touchant davantage les femmes

 

"À Montréal, 41 % des décrocheurs sont… des décrocheuses."

Rencontrez 3 élèves montréalaises, qui nous parlent de leur expérience scolaire.

 

Décrochage scolaire des filles : des conséquences lourdes

Le décrochage des filles a de graves conséquences économiques et sociales, tant pour les jeunes femmes touchées que pour l’ensemble de la société.

Les décrocheuses sont plus désavantagées

Les filles qui décrochent sont plus désavantagées que les garçons dans leurs parcours socio-économiques. Elles connaissent plus fortement la précarité et la pauvreté.

  • Moyenne de la rémunération hebdomadaire des individus sans diplôme d’études secondaires (25-64 ans, en 2019, au Québec) :
    • Femmes : 460 $
    • Hommes : 744  $
  • Taux d’emploi des individus sans diplôme d’études secondaires (en 2019, au Québec):
    • Femmes : 25 %
    • Hommes : 42,3 %
  • En 2012, au Québec, 41,2 % des femmes qui n’ont pas terminé leurs études secondaires touchent un revenu d’emploi inférieur à 20 000 $, alors qu’elles travaillent à temps plein toute l’année (c’est le cas de 24,9 % des hommes).
La scolarité de la mère a une incidence directe sur le parcours scolaire des enfants

La défavorisation socioéconomique est un des principaux facteurs de risque de décrochage et elle est en partie liée à la sous-scolarisation des mères.


Le saviez-vous ?

Les enfants nés de mères sous-scolarisées sont plus à risque de décrocher.
Ainsi, la faible scolarité de la mère risque de perpétuer, de génération en génération, l’enjeu de la pauvreté et de faible scolarité.


La situation à Montréal

Quelques données sur la situation des garçons et des filles à Montréal.

Diplomation (2022)

Garçons : 82,3 % | Filles : 90,2 %

Décrochage (2021)

Garçons : 20,3 % | Filles : 14,5 %

Les jeunes montréalaises ont tendance à décrocher davantage que les filles ailleurs au Québec.

  • Montréalaises : 14,5 % | Québécoises : 11,9 %

Les écarts entre Montréal et le reste du Québec en termes de décrochage sont plus grands et plus persistants chez les filles que chez les garçons.

2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2020
Montréal

 

23,9% |  17,6% 20,3% | 15,8% 21 % | 14,9 % 18,5 % | 13,3 % 18,4 % | 13,2 % 18,8 % | 13,8 % 21,5 % | 15,0 % 18,6 % | 13,8 % 20,3 % | 14,5 %
Québec

 

21,9% 13,9% 19,8% | 12,6 % 19,2% | 11,9 % 18,1 % | 11,2 % 18,8 % | 11,5 % 16,7 % | 10,6 % 20,4 % | 12,1 % 18,0 % | 11,7 % 19,4 % | 11,7 %
Écart
Québec-Montréal
2  % | 3,7  % 0,5  % | 3,2 % 1,8  % | 3 % 0,4 % | 2,1 % 0,4 % | 1,7 % 2,1 % | 3,2 % 1,1 % | 2,9 % 0,6 % | 2,1 % 0,9 % | 2,8 %
Parcours de formation (2015)

Taux d’accès à la formation professionnelle (FP) après 7 ans au secondaire :

  • Garçons : 8,4 %
  • Filles : 4,8 %

Taux d’accès à la formation générale des adultes (FGA) après 7 ans au secondaire :

  • Garçons : 23,8 % 
  • Filles : 17,6 %

Taux d’accès aux études collégiales (cégep) après 7 ans au secondaire :

  • Garçons : 61,3 %
  • Filles : 74,9 %

 

Pistes d’action

Pour les garçons
  • Offrir à tous les garçons, incluant ceux qui ont une performance académique plus faible, des occasions de se montrer compétents à l’école.
  • Trouver des alternatives à la suspension et à l’expulsion.
Pour les filles
Pour tous

Être vigilant à ne pas renforcer les stéréotypes sexuels

  • Faire preuve de vigilance et s’interroger sur ses propres attitudes (bien souvent inconscientes) vis-à-vis des jeunes.
  • Encourager la réflexion, la prise de conscience, la pensée critique sur les stéréotypes sexuels chez les jeunes.
  • Faire prendre conscience des aptitudes développées par les différents jeux, jouets et activités qui sont offerts aux jeunes et montrer qu’elles sont bénéfiques à toutes et tous, filles ou garçons.
  • Encourager les jeux qui réunissent les filles et les garçons.
  • Promouvoir des activités mixtes non compétitives.
  • Présenter des modèles de femmes et d’hommes qui sortent des rôles stéréotypés.

Répondre aux besoins des garçons et des filles

L’analyse différenciée selon les sexes (ADS) est un processus qui permet de cerner les effets chez les femmes et les hommes que pourrait avoir une initiative en raison des réalités et besoins différents de ces dernières et ces derniers.

L’ADS s’effectue au cours de l’élaboration de l’initiative, dans sa mise en œuvre, son suivi et son évaluation.

L’ADS est une approche qui permet de réfléchir aux effets de projets ou de politiques sur la situation réelle des personnes et de trouver des solutions concrètes pour réduire les inégalités.

Adapter l’offre et l’organisation des activités parascolaires 

  • Dresser un tableau des participantes et participants aux activités avec des données sexuées pour cerner les inégalités.
  • Favoriser des modes de transport sécuritaires pour se rendre aux lieux d’activités et des horaires adéquats afin d’encourager la participation des filles.
  • Offrir des activités qui allient compétences artistiques et activités physiques et qui peuvent intéresser les garçons comme les filles, par exemple, les arts du cirque ou l’escalade.
  • Offrir des programmes qui allient activités artistiques et sportives (les coupler) afin d’amener les garçons à exercer des pratiques culturelles et les filles à exercer des activités physiques.
  • Intervenir en cas de propos discriminatoires envers les filles.
  • Faire des efforts pour toucher le public des filles et des garçons de manière plus égalitaire lors de la promotion des activités.
  • Faire « vivre » la mixité : proposer des tournois de jeux mixtes, constituer des équipes mixtes.

Favoriser le bien-être des garçons et des filles 

  • Offrir des programmes qui allient activités artistiques et sportives (les coupler) afin d’amener les filles à exercer des activités physiques.
  • Organiser des activités pour sensibiliser à la question de l’hypersexualisation.
  • Organiser des ateliers ou des jeux avec les enfants et les jeunes pour engager un dialogue autour de la question des identités sexuelles.

Favoriser le développement d’aspirations scolaires et professionnelles exemptes de stéréotypes sexuels

  • Mettre en place des mesures pour encourager les filles et les garçons à considérer l’ensemble de l’offre de formations.
  • Encourager les jeunes femmes à se diriger vers des métiers traditionnellement masculins, mais aussi encourager les jeunes hommes à se diriger vers des emplois traditionnellement féminins.
  • Reconnaitre et valoriser le travail traditionnellement exercé par les femmes.
  • Soutenir l’intégration des femmes dans les secteurs à prédominance masculine.

 


Découvrez une histoire inspirante de collaboration école-communauté initiée pour répondre aux besoins des filles

Martin Sigouin et Isabel Serra présentent une initiative qui soutient la persévérance des filles en leur permettant de développer une perception positive d’elles-mêmes et d’explorer leurs aspirations scolaires et professionnelles.
Lisez leur histoire !


Des pistes d’action à RRM

Approche genrée des besoins

La prise de conscience de l’incidence des stéréotypes sexuels sur la réussite éducative a mené Réseau réussite Montréal à revoir ses pratiques et à instaurer une approche genrée des besoins.  Ainsi, RRM :

  • Applique l’analyse différenciée selon les sexes (ADS) dans ses dossiers et s’attarde à comment aborder les besoins des garçons et des filles.
  • Incite ses partenaires à appliquer l’ADS dans la mise en œuvre de leurs actions.
  • Intègre le thème de l’égalité filles-garçons dans ses présentations, ses portraits, sa documentation et ses argumentaires.
  • Est soucieux de ne pas véhiculer de stéréotypes sexuels par le biais des outils et contenus qu’il développe.


Projet Persévérer dans l’égalité !

RRM a développé, en collaboration avec Complice – Persévérance scolaire Gaspésie-Les Îles, le projet  Persévérer dans l’égalité !, qui dresse un état des lieux des savoirs et propose la mise en œuvre de planifications, de pratiques d’intervention et d’actions prenant en compte l’égalité entre les filles et les garçons. Ce projet vise à :

  • Prévenir la formation et l’intériorisation des stéréotypes sexuels
  • Valoriser la réussite éducative des filles et des garçons en utilisant une approche adaptée à leurs réalités sociales
  • Faire la promotion de rapports égalitaires
  • Cibler les milieux défavorisés où les parents sont moins scolarisés et les jeunes, filles et garçons, ont des taux de décrochage scolaire élevés

Ce projet concerté et transférable a pour principal outil le guide Persévérer dans l’égalité !

Outils et documentation

Outils
Atelier et formation
Documentation

 

"Saviez-vous que..."

Données, faits saillants et particularités... consultez notre nouvelle infographie, qui présente quelques constats sur le décrochage scolaire des filles.

Reportages

« Le décrochage scolaire, intimement lié aux stéréotypes », chronique de Xavier Brouillette – Émission «Le 15-18» – Radio-Canada Première

Documentation

Partenaires

  • Secrétariat à la condition féminine
  • Réseau réussite Montréal
  • Complice – Persévérance scolaire Gaspésie-Les Îles
  • Table de Concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine

Le projet Persévérer dans l’égalité ! est financé par le Secrétariat à la condition féminine et porté par Réseau réussite Montréal ainsi que Complice – Persévérance scolaire Gaspésie-Les Îles, en partenariat avec la Table de Concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.